Découverte de l’instrument
C’est à peu près à l’âge de six ans que j’ai découvert le violon, lors de ces après-midi télévisées du dimanche. Je regardais régulièrement un programme destiné aux enfants. Mais l’émission suivante qui présentait régulièrement un orchestre symphonique était encore plus intéressante. Très vite j’ai demandé à jouer du violon, avant d’être inscrit au conservatoire à sept ans. Le début d’une passion qui ne s’est pas démentie depuis.
V comme violon, V comme voisins
Etonnamment, l’évolution des relations de bon voisinage du violoniste sont inverses à ses capacité de produire un beau son. Ainsi au tout début, lorsque je produisais un son qui se rapprochait plus d’une vieille armoire grinçante que de celui d’un violon, j’ai été amené à jouer dans le jardin, pour faire plaisir à la voisine du dessus qui souhaitait m’écouter.
Vers 10 ans, nous avons déménagé, toujours en centre-ville, mais au dessus d’une rue à fort trafic. Là, je pouvais tranquillement jouer la fenêtre ouverte. La voisine du dessus aimait entendre le violon, qui lui rappelait sa jeunesse, car elle en avait joué.
Puis, mes parents ont pu construire leur maison. Habitation dans un quartier calme; je devais fermer la fenêtre, parce que mon instrument dérangeait certains voisins.
Depuis que j’habite seul, j’ai tout d’abord dû fermer la fenêtre, puis la porte de la salle de bains. J’ai entendu des coups sur le radiateur de certains voisins et 4 sont venus se plaindre… Je précise quand-même qu’il y a aussi des gens agréables dans l’immeuble (NDLR : j’ai déménagé depuis et n’ai pas rencontré ces problèmes avec mes voisins actuels).
La solution logique : le violoneux fou !
Un dimanche après-midi, excédé de ne pas avoir le droit de jouer librement chez moi, je suis parti jouer à la plage. C’était la fin de l’automne, il faisait moins de 10° C. Les rares personnes qui sont passées par là étaient agréablement surprises de voir un violoneux sur le sable. Le concept de « violoneux fou » était né.